Quelle vie aurons-nous après la pandémie ?

Les coronavirus bouleversent notre quotidien et nous oblige à réinventer nos vies et nos rapports sociaux, depuis plus d’un an.

Difficile de prédire ce qui va rester. Ce qu’on peut déjà constater, c’est la prise de conscience collective aussi bien sur le plan écologique que sociale. Faire davantage attention à ce que l’on mange, aux dégâts que l’on fait à la nature… Il y aura aussi un impact sur nos modes de vie au quotidien ainsi que sur nos  vies professionnelles.

Avant la crise, nous étions physiquement ensemble, mais virtuellement isolés. En faisant le choix de la santé sur l’économie, cette crise rappelle l’importance que l’on donne à l’individu et nous conduit vers plus de bienveillance.

Solidarité post-Covid-19 : la crise et ses conséquences nous ont donné envie d’être plus solidaires des autres.
Tendre vers une consommation plus raisonnable et responsable : on achète local, on soutient les producteurs ; il y a un nouveau rapport au territoire et à la proximité.
Créer du lien social malgré la distance. La crise a précipité toute une partie de la population dans le digi-monde. Des Français ont même fait l’expérience du e-commerce et du Drive pour la première fois.

On développe le lien de solidarité de proximité pour nourrir la sociabilité. 

Le confinement produit de nouvelles formes de relations Pour lutter contre l’isolement social, chaque individu, peut interagir avec des personnes vulnérables. Un lien social peut alors perdurer.

Avec le digital les Français ont pris plus souvent des nouvelles de personnes isolées de leur entourage, la population a remercié les caissières, les infirmières… pour leur travail, et rendent service à leurs voisins en situation précaire pour ne pas continuer de creuser le fossé des inégalités sociales.

Des habitudes prises pendant la crise sanitaire qui perdureront au-delà de l’ « effet cliquet » sur le digital et notre environnement. Est en train de naître, une manière de faire différemment. On ne peut plus être dans l’enfermement sur soi. Cette crise sanitaire a définitivement installé de nouveaux comportements et de nouvelles attentes. Ce qui, au départ, n’était que de la pure gestion de crise s’est très vite mué en un changement profond. Mais, s’il faut retenir quelque chose de positif de cette période, alors retenons les avancées numériques (dans le monde du travail et l’environnement éducatif) et la solidarité que nous avons pu déployer.

Crédit photo: Image par Dr StClaire de Pixabay – Image par kiquebg de Pixabay